Activités du Groupe des Ambassadeurs Africains
Participation à la Célébration des 50 ans de l'Union Africaine (U.A) à Dakar
Outre la Journée de l'Afrique qui se commémore les 25 Mai de chaque année et à laquelle l'Ambassade prend une part active, le Groupe des Ambassadeurs Africains accrédités au Sénégal, a tenu en date du 23 Mai 2013 à Dakar, à l'occasion de la célébration des 50 ans de l'Union Africaine,une Conférence sur le « Panafricanisme et la Renaissance Africaine ». Il s'est agi d'un forum de grande portée scientifique sur les principaux enjeux de l'organisation panafricaine.Cette conférence de Haut Niveau a été animée par Dr Cheikh Tidiane GADIO (ancien Ministre des Affaires Étrangères du Sénégal) et Dr Maurice ENGUELEGUELE(Coordonnateur des Programmes de Institution Panafricain pour la Bonne Gouvernance) qui, dans une analyse critique et historique, ont fait la démonstration des atouts et des faiblesses de l'organisation panafricaine.
Les principales conclusions de ces échanges ont permis d'envisager les projections suivantes qui résument la légitime ambition de bâtir une Afrique unie et forte dans un élan de développement harmonieux et certain du continent:
A la lumière de ces pertinentes analyses, SEM l'Ambassadeur du Gabon, au nom de ses pairs, a recommandé que ces pistes de réflexion intègrent le plan d'actions de la Commission de l'Union Africaine.
En définitive, sur la base du constat d'échec des expériences antérieures d'unification du continent, restées illusoires durant cinquante ans, il convient d'envisager de nouvelles pistes plus réalistes. Le Panafricanisme et la Renaissance Africaine, tels que décrits, portent donc l'espoir d'un développement certain du continent. L'éveil des consciences ainsi souhaité par les deux panélistes, devrait inéluctablement conduire à un dépassement des clivages socio-culturels et historiques.Enfin, pour consolider ce projet politique, il faudrait s'appuyer sur des instruments de bonne gouvernance pour une mobilisation efficiente des ressources intérieures susceptibles d'assurer l'essor du continent. Ce n'est qu'ainsi que le NEPAD, le MAEP, la Charte des valeurs de la démocratie et des élections et d'autres instruments de gouvernance pourraient développer leurs actions.
Les principales conclusions de ces échanges ont permis d'envisager les projections suivantes qui résument la légitime ambition de bâtir une Afrique unie et forte dans un élan de développement harmonieux et certain du continent:
- La constitution d'espaces économiques régionaux forts qui devront former de véritables marchés communs ;
- La redynamisation du secteur privé par l'amélioration de l'environnement des affaires ;
- L'amélioration de la gouvernance et du leadership ;
- Le développement des infrastructures à fort impact social en consacrant une part importante du PIB des Etats à la santé et à l'habitat ;
- La priorisation de l'industrialisation comme alternative à la révision du postulat de la division internationale du travail qui limite l'Afrique àla simple vocation de producteur de ressources naturelles brutes ;
- La redéfinition du contrat social entre les populations et les dirigeants africains en concevant des programmes de développement qui tiennent compte des réelles préoccupations des populations.
A la lumière de ces pertinentes analyses, SEM l'Ambassadeur du Gabon, au nom de ses pairs, a recommandé que ces pistes de réflexion intègrent le plan d'actions de la Commission de l'Union Africaine.
En définitive, sur la base du constat d'échec des expériences antérieures d'unification du continent, restées illusoires durant cinquante ans, il convient d'envisager de nouvelles pistes plus réalistes. Le Panafricanisme et la Renaissance Africaine, tels que décrits, portent donc l'espoir d'un développement certain du continent. L'éveil des consciences ainsi souhaité par les deux panélistes, devrait inéluctablement conduire à un dépassement des clivages socio-culturels et historiques.Enfin, pour consolider ce projet politique, il faudrait s'appuyer sur des instruments de bonne gouvernance pour une mobilisation efficiente des ressources intérieures susceptibles d'assurer l'essor du continent. Ce n'est qu'ainsi que le NEPAD, le MAEP, la Charte des valeurs de la démocratie et des élections et d'autres instruments de gouvernance pourraient développer leurs actions.
