Luc Oyoubi face à la presse : la situation du Gabon n'est pas alarmante
Face aux hommes de médias ce 22 mai 2013, le ministre de l'Economie, de l'Emploi et du Développement Durable, M. Luc Oyoubi qui était entouré de son ministre Délégué, Désiré Guedon a rassuré ses interlocuteurs de la situation de stabilité économique du Gabon.
Avant de présenter en filigrane les différents thèmes retenus pour ce petit déjeuner de presse à savoir, L'environnement des affaires au Gabon, la Conjoncture internationale et ses implications en Afrique et au Gabon, les Subvention des produits raffinés, les Comptes environnementaux, la Cherté de la vie ainsi que le point sur la récente émission de titres du Trésor Public, le Ministre de l'Economie qui s'est réjoui de la présence de nombreux journalistes à la présente rencontre a noté avec satisfaction que la conjoncture mondiale actuelle ne touchait pas encore le Gabon. Il en veut pour preuve la croissance remarquée ces derniers mois.
S'agissant justement de la conjoncture internationale qui aurait un impact sur l'économie nationale, le ministre de l'Economie a laissé entendre qu'il n'y avait pas lieu de s'alarmer à partir du moment où elle n'affecte pas le Gabon. Il a cependant déclaré que cette situation ne devrait pas nous laisser indifférents puisque nos économies sont arrimées à l'Euro.
Il a aussi rappelé que les pays en voie de développement et pays émergents continuent d'enregistrer de forts taux de croissance, alors que l'Europe patine et cherche désespéramment une bouée de sauvetage. Il est aussi vrai, a révélé le ministre, que la morosité conjoncturelle de l'Europe avait des répercutions sur plusieurs pays du continent.
Pour ce qui concerne la subvention des produits raffinés, le ministre a indiqué qu'elle coûtait près de 200. Milliards par an à l'Etat et que, comme l'ont bien dit les institutions internationales, elle ne bénéficiait pas du tout aux ménages. D'où l'idée de la supprimer ou la revoir à la baisse. Le conférencier a fait savoir que la loi de 1963 sur l'homologation des prix des produits locaux avait subi plusieurs modifications. Cette indication, selon le ministre de l'Economie a évolué vers la libéralisation des prix avec en prime en 2008, la suspension des droits de Douane et de la TVA.
Evoquant le problème le suivi des mesures arrêtées par les pouvoirs publics, il a été mis en place une commission de suivi afin de permettre aux commerçants de les respecter. Le ministre a également déclaré que l'émission des titres du trésor était une décision de la Cemac et que le Gabon, contrairement aux états, avait une très bonne marge de manoeuvre pour s'endetter. L'environnement des affaires a aussi fait l'objet de la déclaration du ministre de l'Economie qui a laissé entendre que celui-ci était plus que favorable pour les investisseurs ; même si quelques améliorations s'imposent encore. La réussite de l'émission des titres au trésor a été saluée par les instances internationales et, le Président de la République entendant préserver le pouvoir d'achat de ses compatriotes ne saurait brusquement, suspendre la subvention des produits raffinés ; a conclu le ministre de l'Economie. En somme, la rencontre entre Luc Oyoubi et la presse aura permis d'éclairer les uns et les autres sur plusieurs sujets longtemps restés sans réponse auprès des populations via les médias. Le membre du gouvernement a par ailleurs déclaré que ses services et lui restaient à al disposition de la presse pour d'éventuels compléments d'information.